Editions Rip on/off

Rip on/off œuvre à la diffusion des études sonores (Sound Studies) et de l'art sonore (Sound Art) par la publication de livres-disques et par l’organisation de manifestations (conférences, installations, performances, etc).
La collection Rip on/off, en co-production avec l'éditeur Patrick van Dieren, propose des traductions inédites de textes d'artistes sonores, accompagnées d'un appareil documentaire, didactique et culturel.

Liste des ouvrages :
Kenneth Gaburo, La beauté d’une musique qui ne compte pas, 2018
Helen Thorington, Il est si difficile de trouver le commencement, 2017
Gregory Whitehead, Almanach de plaies insensées, 2016
Nicolas Collins, Micro Analyses, 2015 [en cours de réimpression]
Bryan Lewis Saunders, La troisième oreille, 2014
Leif Elggren, Un peu comme voir dans la nuit, 2013
Yan Jun, Génération Dakou, 2012
David Dunn, Extractions des espaces sauvages, 2011
Michael Gendreau, Parataxes, 2010
GX Jupitter-Larsen, Saccages, 2009
Zbig­niew Karkowski, Physiques sonores, 2008 [épuisé]

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Ouvrages détaillés :

La beauté d’une musique qui ne compte pas, 2018

Kenneth Gaburo

« Si le monde dans son ensemble s’éveille un jour, il aura besoin de quelque chose à quoi s’éveiller. »

Kenneth Gaburo (1926–1993) était un compositeur américain de musique qui ne compte pas. Professeur renommé de musique dans plusieurs universités américaines, il fut transmetteur et transgresseur des systèmes sériels par un engagement dans les possibilités offertes par le corps, le langage, l’électronique et l’ordinateur. Son oeuvre réinscrit la performance collective au centre de l’expérience sonore. À travers ce qu’il nomme la linguistique compositionnelle et sous forme musico-théâtrale, il interroge la musique en général, la musique expérimentale, sa propre musique, leurs codes, leur autonomie et leur relativité, et leurs liens à des environnements socio-écologiques.

La beauté d’une musique qui ne compte pas avait pour titre original The Beauty of Irrelevant Music. Il a été finalisé le 18 août 1970 à La Jolla en Californie. Il fut lu pour la première fois en public par l’auteur le 27 mars 1971 lors d’une performance à l’Université de Pittsburgh, en lien avec une projection diapositive des graphes générés par ordinateur d’Herbert Brün (de la série Mutatis Mutandis). La lecture fut ultérieurement incluse dans des «Collaborations». Chacune de ces collaborations formait des spectacles totaux mêlant plusieurs performances simultanées données par des danseurs, écrivains, projectionnistes, musiciens, ingénieurs lumière et laser. Collaboration One eut lieu le 17 novembre 1972 à l’Université de San Diego en Californie, avec six traceurs, sept projectionnistes, des bandes à deux et quatre pistes et un laser. Le texte fut enfin publié à compte d’auteur en 1976, puis performé par Gaburo en d’autres occasions. Les archives de Kenneth Gaburo se trouvent dans les fonds de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign.

Avec les contributions de David Dunn et Notter&Vigne.

Edité et traduit de l’anglais (américain) par Lionel Bize, Laura Daengeli, Christian Indermuhle, Christine Ritter et Thibault Walter.


Kenneth Gaburo, La beauté d’une musique qui ne compte pas, 2018

(textes en français)
51 pages / 14,6 x 20,3 cm (relié)
ISBN : 978-2-37466-012-7
CHF 17 / EUR 15
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

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Il est si difficile de trouver le commencement, 2017

Helen Thorington

« Néanmoins, dans mes entretiens avec l’accusée, je dirais qu’il y a assez de preuves... », il tourne les pages de son livre, « ...pour établir un diagnostic définitif. Pour le dire en termes cliniques, l’accusée souffre de dépersonnalisation… »
« Dépersonnalisation », écrit le jeune policier fatigué.
« …déréalisation… »
« ss ou t ? »
« t… autisme »
«Autisme»

« ...attitudes nihilistes... »

«Attitudes nihilistes.»

« ...délires de persécution et sentiment d’omnipotence... »
«Délires de persécution et sentiment d’omnipotence.»

« De plus, elle souffre d’hallucinations visuelles et auditives. »
«Visuelles et ... Ah! super.» s’écrie le jeune policier fatigué.

« Super ! Elle est schizo ! »

« Quelqu’un, » grommelé-je, « se moque de moi. »

Helen Thorington (née en 1928) est une écrivaine et compositrice américaine qui n’a cessé depuis les années 1970 de créer des plateformes croisant les médias et les genres. Artiste radiophonique reconnue et pionnière du net art, son oeuvre s’organise autour du thème de l’effacement et de la virtualité des voix humaines.

Contributions de Helen Thorington, Notter&Vigne & Christian Indermuhle.

Édité et traduit de l’anglais (américain) par Lionel Bize, Laura Daengleli, Christian Indermuhle, Christine Ritter et Thibault Walter.


Helen Thorington, Il est si difficile de trouver le commencement, 2017
le livre contient un CD inédit contenant les versions radiodiffusées ne correspondant pas aux textes figurant dans le corpus.

(textes en français)
136 pages / 14,6 x 20,3 cm (relié)
ISBN : 978-2-37466-009-7
CHF 39 / EUR 28
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

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Almanach de plaies insensées, 2016

Gregory Whitehead

« L’écriture radiophonique accomplit, fausse et manipule deux séparations essentielles – le fait d’isoler l’événement acoustique du temps et de l’espace dans lesquels il s’est produit, et le fait d’isoler un énoncé de l’immédiateté physique de celui qui énonce. Le plaisir d’un texte radio réside dans une sorte d’interruption merveilleuse ; “interruption” qui introduit quelque chose qui n’arrive jamais vraiment, “merveilleuse” parce qu’il n’y a en elle rien de nécessaire. »

Gregory Whitehead a créé plus d’une centaine de pièces radiophoniques, d’essais et d’aventures acoustiques pour la BBC, Radio France, Deutschlandradio, ABC Australie, NPR et autres. Entrelaçant les matériaux documentaires et fictionnels dans des récits malicieusement irrésolus, l’esthétique de Whitehead se distingue par son engagement envers la radio comme médium de navigation poétique et d’association libre. Dans ses œuvres vocales et texto-sonores, il explore la tension entre une forme de pulsion continue et l’irruption de discontinuités soudaines, ou encore entre l’entropie et la décomposition linguistique.

Contributions de Gregory Whitehead, Anne Gillot & Virgina Madsen.

Édité et traduit de l’anglais (américain) par Lionel Bize, Laura Daengleli, Samia Guerid, Christian Indermuhle, Christine Ritter et Thibault Walter.


Gregory Whitehead, Almanach de plaies insensées, 2016
le livre contient un CD inédit contenant les versions radiodiffusées de certains des textes figurant dans le corpus.

(textes en français)
144 pages / 14,6 x 20,3 cm (relié)
ISBN : 978-237466-003-5
CHF 39 / EUR 28
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

[épuisé]

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Micro Analyses, 2015

Nicolas Collins

« Je considère depuis longtemps que la radio est le synthétiseur le moins cher et pourtant le plus puissant au monde : on peut y trouver n’importe quel son. La question est : saura-t-on trouver le son que l’on veut au moment où on le veut ? »

Nicolas Collins est un musicien né en 1954 à New York, dont l’oeuvre compose notamment avec le feedback pour interroger en profondeur l’expérience musicale. Héritier de la culture punk et de la musique expérimentale américaine, il détourne l’usage de technologies existantes pour en réinventer les ressources sonores. Ses textes racontent l’histoire des musiciens avec lesquels il a dialogué (John Cage, Alvin Lucier, David Tudor), des oeuvres qu’il a créées et des instruments qu’il a fabriqués, incitant chacun à transformer à son tour les objets mêmes (micros, réseaux, synthétiseurs, etc.) de la transmission sonore.

Édité et traduit de l’anglais (américain) par Lionel Bize, Laura Daengeli, Samia Guerid, Christian Indermuhle, Christine Ritter et Thibault Walter.


Nicolas Collins, Micro Analyses, 2015
le livre contient un DVD inédit : Salvaged

(textes en français)
176 pages / 14,8 x 20,2 cm (relié)
ISBN : 978-2-37466-001-1
CHF 39 / EUR 28
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

[problème de stock chez l'éditeur, nous sommes désolés, merci de patienter]

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La troisième oreille, 2014

Bryan Lewis Saunders

et autres textes

« En privant vos oreilles externes de la possibilité d’entendre, vous redirigez le son qui est alors entendu par l’intérieur de la bouche. Instantanément, les sons de votre corps se mouvant dans le monde deviennent extrêmement forts. Peu après, vous commencerez à entendre avec votre troisième oreille. »

Bryan Lewis Saunders est un performeur étasunien de stand up tragedy dont les textes mêlent à la fois les codes de la performance lettriste, de la confession publique et de l’auto-fiction. Par son écriture, Saunders vise à refléter et à décomposer la culture white trash dans une expérimentation de soi qui transforme le corps par des expériences limites.

Édité et traduit de l’anglais (américain) par Lionel Bize, Laura Daengeli, Samia Guerid, Christian Indermuhle, Christine Ritter et Thibault Walter.


Bryan Lewis Saunders, La troisième oreille et autres textes, 2014
le livre contient un CD inédit : L’expérience de la troisième oreille

(textes en français)
240 pages / 14,8 x 20 cm (relié)
ISBN : 978-2-911087-95-0
CHF 40 / EUR 32
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

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Un peu comme voir dans la nuit, 2013

Leif Elggren

et autres textes

« Le chagrin qui divise l’abîme n’est pas mesurable, il crée simplement un lien vers un autre abîme et n’est perceptible ni par la peau […] ni par l’odeur, ni par l’écoute, ni par le goût ni même par la vue, mais par quelque chose d’autre. Quelque chose d’autre. »

Leif Elggren est un écrivain, musicien et performeur suédois, né en 1950 et vivant à Stockholm. Son œuvre interroge la fragilité de l’existence humaine, en mettant en scène des situations-limites, comme par exemple le rapport de l’enfant à sa propre naissance ou celui du vieillard à sa propre déchéance. À la manière de boîtes de conserves délicatement décolletées, ses textes explorent l’étrange beauté et la dignité engravée de déchets inutiles, de vies défaites, de souverainetés humiliées, d’arrogances évidées. Son travail joue avec les frontières, les entre-deux, les passages, dans des performances scéniques qui croisent les arts visuels, la danse et les arts sonores.

Édité et traduit de l’anglais par Lionel Bize, Laura Daengeli, Christian Indermuhle, Christine Ritter et Thibault Walter.


Leif Elggren, Un peu comme voir dans la nuit, 2013
le livre contient un CD inédit : Un centre d’accueil pour immortels

(textes en français)
144 pages / 14,8 x 20 cm (relié)
ISBN : 978-2-911087-88-2
CHF 39 / EUR 28
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

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Génération Dakou, 2012

Yan Jun

Écouter, recycler, expérimenter

« Je m’assieds sur les toilettes à l’écoute de l’eau qui remplit le réservoir : elle s’écoule, s’agite, puis pénètre dans une autre petite vanne étroite, quelques gouttes fuient au cours du trajet. En même temps, l’eau s’évacue de la cuvette, tourbillonne, gronde, se recompose tranquillement, tandis qu’elle fait disparaître au loin, dans ses voies sinueuses, la réalité d’un monde. J’aimerais réfléchir encore une fois à ce problème : puisque les sons du monde sont naturellement parfaits, pourquoi doit-on encore faire de la musique ? Le bruit de la chasse d’eau : on entend par apparitions successives une fragilité triste, un long son discret, un événement imprévu empreint d’humour, comme un dialogue avec un dernier écho : un son d’adieu, réponse plus claire que n’importe quelle allusion littéraire. Alors qu’on saisit en dedans une trame sonore, elle entre dans un état de repos et plus nombreux sont les sons qui apparaissent, plus subtils, plus vastes ; ce calme semble un puits sans fond : plus on descend, plus la lumière est grande. »

Yan Jun est un poète et musicien chinois, né en 1973 à Lanzhou et vivant à Pékin. Co-fondateur du collectif Sub Jam en 1998 et du label Kwanyin Records en 2004, il est l’un des animateurs les plus actifs de la scène expérimentale chinoise contemporaine. Son œuvre revisite les héritages d’une génération qui a fouillé les décombres et les surplus des productions industrielles occidentales chez les brocanteurs des marchés chinois. C’est ainsi qu’elle a fabriqué un univers poétique et musical aux recyclages inventifs, riches d’expérimentations multiples, créant une forme de critique subtile, fragile et drôle, des mondes contemporains.

Edité par Lionel Bize, Antoine Guex, Aline Hostettler, Christian Indermuhle, Nathalie Monbaron et Thibault Walter.
Traduit du chinois (mandarin) par Antoine Guex et de l’anglais par Aline Hostettler et Lionel Bize.

Yan Jun, Génération Dakou, 2012
le livre con­tient un CD inédit

(textes en français)

168 pages / 14,8 x 20 cm (relié)
ISBN : 978-2-911087-86-8
CHF 39 / EUR 28
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

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Extractions des espaces sauvages, 2011

David Dunn

Cyberné­tique de l’écoute, écolo­gie sonore. Textes 1981–2011.

« L’insecte perçoit-il les sons qui sortent de ce grand orifice aux modulations étranges qui, pour nous, est une bouche humaine ? Que dit l’oiseau moqueur lorsqu’il imite le son du trafic urbain ? Qu’entend l’écureuil lorsque tombe un arbre dans une forêt, sans qu’aucune oreille humaine en perçoive le fracas? La musique n’est-elle qu’une production humaine? L’enjeu du «musical» demeure-t-il encore pertinent lorsque la technologie et l’art sonore placent l’auditeur humain en contact avec les sons émis par une forêt agonisante ? »

David Dunn, né à San Diego en Californie en 1953, est compositeur en art sonore et spécialiste d’écologie acoustique. Il est avant tout connu pour ses contributions fondamentales au domaine de la musique environnementale. En croisant les ressources de la cybernétique, de l’écologie radicale et de la musicologie contemporaine, David Dunn a tenté de penser et d’expérimenter une nouvelle cartographie des espaces acoustiques.

Le livre est accompagné d’un CD, « Espaces déserts », proposant des œuvres inédites composées et réalisées par David Dunn.

Edité par Lionel Bize, Francesco Gregorio, Samia Guerid, Aline Hostettler, Christian Indermuhle et Thibault Walter.
Traduit de l’américain par Lionel Bize, Francesco Gregorio, Samia Guerid, Aline Hostettler, Christian Indermuhle, André Ourednik et Arno Renken.

David Dunn, Extractions des espaces sauvages, 2011
Le livre con­tient un CD inédit

(textes en français)

144 pages / 14,8 x 20 cm (relié)

ISBN : 978-2-911087-81-3
CHF 39 / EUR 28
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

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Parataxes, 2010

Michael Gendreau

Frag­ments pour une archi­tec­ture des espaces sonores

« Toutes les structures sur la surface de la terre vibrent, rien n’est en repos. Chaque lieu, chaque bâtiment vibre d’une manière différente, en fonction des matériaux, des dimensions, des différents composants constitutifs et des sources d’énergie environnantes. Chaque bâtiment parle un langage unique.
On ne peut pas refléter la réalité au moyen du langage ou de la musique comme en un miroir, mais on peut […] mettre en jeu des fragments de celle-ci. »

Michael Gendreau est un artiste californien contemporain, ingénieur en physique acoustique de renommée internationale. Il a étudié auprès de Gordon Mumma et performe ses activités musicales, seul ou en collaboration, depuis la fin des années 1970, notamment avec Crawling With Tarts (1983-1998). Poète des structures sonores et des bâtiments qu’il agence comme des enceintes musicales, il a créé une œuvre dont l’influence ne cesse de se démentir. Les textes inédits qui composent ce volume développent ses conceptions de la grammaire, de la logique des rêves et des expérimentations sonores.

Le livre est accompagné d’un CD, « Concerted Structures », proposant des œuvres inédites composées et réalisées par Michael Gendreau.

Edité par Aline Hostettler, Christian Indemuhle, Thibault Walter et Antonin Wiser.
Traduit de l’américain par Aline Hostettler, Christian Indemuhle, Gaspard Turin et Antonin Wiser.

Michael Gendreau, Parataxes, 2010
Le livre con­tient un CD inédit

(textes en français)

225 pages / 14,8 x 20 cm (relié)

ISBN : 978-2-911087-77-6
CHF 39 / EUR 28
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

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Saccages, 2009

GX Jupitter-Larsen

Textes 1978–2009

« Com­ment faire subir à la lit­téra­ture ce que la noise a fait subir au son ? J’ai voulu pour mes écrits le même genre de fanatisme esthé­tique que la noise exige ; j’ai voulu accom­plir dans le lan­gage la même beauté grossière obtenue par le son ampli­fié de l’érosion. La majeure par­tie de mon oeu­vre sonore a donc con­sisté en l’amplification d’égrènements et de broiements […]. C’est du silence que j’ai appris com­ment faire du bruit et, par con­séquent, du bruit que j’ai appris com­ment devenir l’auteur de mots qu’on écrit. »

GX Jupitter-Larsen, pionnier de la scène noise internationale à la fin des années 1970 et fondateur du groupe The Haters, est un artiste californien contemporain, auteur de quelques centaines de performances scéniques ou radiophoniques, développant une poétique originale de l’entropie et de l’épave. Le présent volume propose un choix de traductions de textes fictifs et non-fictifs composés entre 1978 et 2009.

Avec une intro­duc­tion de Thibault Wal­ter et une incise de Vin­cent Bar­ras (Uni­ver­sité de Lausanne).

Edité par Francesco Gre­go­rio, Chris­t­ian Inder­muhle et Thibault Wal­ter.
Traduit de l’américain par Francesco Gre­go­rio, Antoine Guex, Aline Hostet­tler, Chris­t­ian Inder­muhle, Boris Vej­dovsky et Antonin Wiser.

GX Jupitter-Larsen, Saccages, 2009
Le livre con­tient un CD inédit

(textes en français)

 190 pages / 14,8 x 20 cm (relié)

 ISBN : 978-2-911087-74-5
CHF 39 / EUR 28
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

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Physiques sonores, 2008

Zbig­niew Karkowski

Pour Zbig­niew Karkowski, les corps sont des com­posés de fréquences sonores. Par une approche rigoureuse et rad­i­cale du bruit, il tente, dans son œuvre musi­cale, de pro­curer une intense libéra­tion des poten­tial­ités matérielles et physiques du son, à l’encontre des neu­tral­i­sa­tions con­tem­po­raines dont la musique serait aujourd’hui l’un des lan­gages les plus sub­tile­ment alié­nants. «Physiques sonores» est un recueil de textes et d’entretiens de Karkowski visant à présen­ter sa con­cep­tion de la per­for­mance et des matéri­aux sonores.

Zbig­niew Karkowski est un artiste polon­ais né à Cra­covie en 1958 et vivant depuis 1994 à Tokyo. Com­pos­i­teur de musique bruitiste et expéri­men­tale, ancien élève de Ian­nis Xenakis, il est un per­formeur mon­di­ale­ment reconnu sur les scènes noise et indus­trielles contemporaines.

Textes de Zbig­niew Karkowski, Boris Wlas­sof, Chris­t­ian Inder­muhle, Thibault Wal­ter, Nikola Mounoud (MERJ.CH), Fer­nando Sixto (Cave 12), Naut Humon (Aspho­del) et Metamkine. Con­cep­tion graphique : Julien Not­ter et Sébastien Vigne (at-elier.net).

Un CD orig­i­nal, «Form & Dis­po­si­tion», com­posé et mas­ter­isé par Zbig­niew Karkowski, joué aux per­cus­sions par Daniel Buess, est offert avec ce livre.

Édité et traduit de l’anglais par Chris­t­ian Inder­muhle et Thibault Walter.

Zbig­niew Karkowski, Physiques sonores, 2008
Le livre con­tient un CD inédit

(textes en français)

112 pages / 14,8 x 20 cm (relié)

ISBN : 978-2-911087-67-7
CHF 35 / EUR 25
(+ frais de port relatifs au pays de destination)

[épuisé]

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